...une fenêtre de votre écran qui donne sur un espace ouvert, toujours en devenir...
Henry Gougaud - Luis Ansa (in "Les sept plumes de l'aigle" - Ed. du Seuil)
[Illustration : Image du film d'Alejandro Abenabar "Abre Los Ojos"]
J'ai aujourd'hui la certitude appaissante, quoique déraisonnable, d'avoir été mené sans cesse où je devais aller. Non point que j'ai été l'objet d'une attention particulière de mon "Créateur". Chacun en lui a sa boussole qui l'attire à ce qui'il lui faut. Tout les ânes vont aux chardons, tous les chiots à la mamelle. Les hommes, eux, vont au savoir. Leur destin est de découvrir, d'éclore toujours plus amplement, de déployer sans fin leur esprit, leur conscience. Leur chemin est obscur, étrange, tortueux. Ils peuvent certes s'égarer, s'embourber dans l'absurde et maudire leur vie. Il m'est arrivé de me perdre, comme tout voyageur. Mais Dieu merci, même au plus noir des marécages je n'ai jamais désespéré jusqu'à nier l'existences des routes.
Henry Gougaud - Luis Ansa (in "Les sept plumes de l'aigle" - Ed. du Seuil)
Le temps avait flétri mon émerveillement. Il en est toujours ainsi quand on plante ses découvertes dans son crâne et qu'on les laisse là, comme trois fleurs dans une fiole. Elles fanent, elles se dessèchent, elles perdent leur parfum de vérité. Le vrai savoir ne peut pousser qu'en pleine terre, enraciné dans la chair même de notre vie, sinon, il n'est rien qu'une croyance périssable.
Donald Westlake (in "Le Couperet" - 1998 - Ed. Payot & Rivages)
[Illustration : Affiche cinéma "Le Couperet" - réalisation Costa-Gavras - Site Officiel]
(...) Oh, je savais tout cela quand j'ai commencé, je savais qui était l'ennemi. Mais à quoi cela m'avance-t-il ? Si je tuais mille actionnaires et que je m'en tirais blanc comme neige, qu'est-ce que j'y gagnerais ? Qu'est-ce que ça peut m'apporter ? Si je tuais sept directeurs généraux, dont chacun aurait ordonné le renvoi d'au moins deux mille ouvriers travaillant dans des industries saines, qu'est-ce que moi, j'en tirerais ?
Rien.
Ce que cela revient à dire, c'est que les P.D.G., les actionnaires qui les ont mis en place, sont l'ennemi, mais ils ne sont pas le problème. C'est le problème de la société, mais ce n'est pas mon problème personnel.
Ces six C.V., le voilà mon problème personnel. (...)
Boris Vian
Paul Eluard
Jacques Biolley (in "Comme un ciel de Chagall" - Regard Fertile Ed. Wallada)
[Illustration : Gustav Klimt - Détail du tableau "La vie et la mort" - (source)]
Autrefois, les étreintes aperçues ici et là étaient les images irréelles d'un monde peuplé de je t'aime. Il reste inaccessible mais devient réel. Femme, femme aux mille splendeurs, abondance de biens, abondance de seins et de rondeurs... le tissu sur la peau, les cheveux, les courbes du corps. Je voudrais m'y perdre. Je suis masculin. Eloigné et attiré. Masculin par la forme et "féminin" par le désir d'aimer un sexe de femme, mon lieu, mon espace, mon rêve. Etre masculin, c'est vouloir sortir du monde des hommes, aller vers le doux, l'accueil. Virilité, demi-monde stérile.
L’Anti-stress Blog Café est un blog qui vous offre une pensée à méditer et à commenter. Une seule citation tous les deux ou trois jours.
Ces pensées sont celles qui m'accompagnent au hasard de mes lectures.
Pourquoi une citation à méditer et/ou à commenter ? A chacun de trouver sa réponse. Ce blog ne donne pas de réponses. Ce n'est qu'une fenêtre de votre écran qui donne sur un espace ouvert, toujours en devenir... Alors, si vous le souhaitez...
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